Phil Billen est l’un des artistes représentés par la Collection Nicolas Schilling et à l’occasion de l’exposition estivale, l’artiste a souhaité s’installer en face du port de Neuchâtel, dont il s’est grandement inspiré.
Phil Billen esquisse depuis le jardin de l’exposition pour nous transporter de l’autre côté du miroir avec toujours pour obsession de refléter au mieux l’univers de l’eau, comme autant d’impossibilités à saisir. Il dresse des silhouettes qui se meuvent et scrutent les alentours au gré du vent. Des bateaux sont hissés pour un tour du monde sur une roue de bois de chêne. En recyclant des morceaux d’épaves et du bois flotté pour leur donner une seconde vie, Phil Billen questionne nos habitudes de surconsommation et leurs conséquences sur la nature.

À propos de Phil Billen

Né à Bruxelles en 1954, Phil Billen étudie à l’Académie de Boitsfort avant de quitter le plat pays belge pour le sud de la France. Attiré par la lumière de la Méditerranée, il décide de vivre à Vence et y installe son atelier à deux pas de celui de Dubuffet.
Phil Billen a exposé à Helsingor (Danemark), Neuchâtel (Suisse), Amsterdam et La Haye (Pays-Bas), Knokke, Anvers, Ostende et Bruxelles (Belgique), Strasbourg, Nice et Vence (France) et Monaco ainsi que dans d’autres endroits prestigieux.

La Collection au cœur d’un lieu historique

Nous sommes heureux d’intégrer les œuvres de la Collection Nicolas Schilling dans les locaux prestigieux de la Banque CIC. Actuellement s’y poursuivent deux expositions temporaires portant sur les artistes Arman et Maurice De Vlaminck.
Construit en 1718, le lieu appartenait originellement au roi des négociants, Jacques-Louis de Pourtalès. Ainsi, au fil des expositions, les visiteurs ont l’unique opportunité de découvrir l’histoire de cet élément du patrimoine culturel neuchâtelois. Les lieux sont également marqués par le passage de personnages illustres tels que Joséphine de Beauharnais, première épouse de Napoléon 1er et impératrice des Français, qui y a résidé. Sa chambre à coucher, ornée de boiseries d’origine, sert d’écrin aux œuvres de la collection.